Taille douce présente une série de photographies figurant une haie entretenue régulièrement par son propriétaire. La taille apparaît comme la survivance d’un geste qui s’inscrit dans la tradition du jardin à la française.
Saison après saison la haie semble immuable, mais pourtant imperceptiblement différente, témoin discret du temps qui passe.
Taille douce est la démonstration, belle et ridicule à la fois, d’un exercice de style auquel se livrent autant le photographe que le jardinier. Elle est l’expression monomaniaque et poétique d’une volonté purement humaine de la maîtrise du cours des choses